Pendant de nombreuses années, la principale crainte des entreprises en matière de sécurité informatique était de se faire infecter par un virus. En effet, un système informatique infecté par un virus peut être difficile à utiliser. Cela peut rendre le travail un peu plus lent, ce qui peut également occasionner quelques pertes financières.

Si les virus peuvent faire des dégâts, ce n’est rien comparé aux cataclysmes que peuvent causer les ransomwares. Ces logiciels malveillants ont pour effet de chiffrer immédiatement toutes les données du réseau informatique afin de les rendre illisibles par les ordinateurs et donc inutilisables.

Dès lors, c’est le système informatique dans son intégralité qui est compromis en quelques secondes. Si l’impact de ce phénomène est déjà colossal dans n’importe quelle entreprise moderne, imaginez les effets que peuvent avoir ces ransomwares lorsqu’ils ciblent de très grandes entreprises.

Qu’est-ce qu’un ransomware ?

En règle générale, les ransomwares sont des logiciels malveillants qui se propagent par des emails sous la forme de pièces jointes. Après l’exécution du malware, le contenu de l’ordinateur va rapidement être chiffré ce qui le rend inaccessible.

S’il est vrai que l’extorsion numérique est un phénomène vieux d’une vingtaine d’années, on constate que le ransomware est devenu depuis quelques années le type le plus courant d’attaque informatique.

En 2017, 45 % des attaques informatiques réalisées étaient des attaques par ransomware. Ainsi, le ransomware est devenu le principal problème de sécurité informatique dont il faut se protéger.

Tout le monde peut être la victime d’un ransomware. Les petites entreprises, les grands groupes, les hôpitaux et même les gouvernements ne sont pas à l’abri d’une attaque de ce type.

Comment fonctionnent les logiciels de rançons ?

Si les logiciels de rançon sont si populaires, c’est parce que l’arnaque est relativement facile à réaliser. Par ailleurs, les techniques utilisées par les pirates informatiques se sont sophistiquées au fil du temps rendant les choses encore plus difficiles pour les autorités.
Toutefois, on peut dire qu’il existe deux grands types de ransomwares : les logiciels de type « winlock » et les crypto-ransomwares.

Le ransomware de type « winlock »

Comme son nom l’indique, l’objectif de ce virus est avant tout d’empêcher l’utilisateur d’accéder à son système d’exploitation (Windows en l’occurrence) à moins de payer une rançon. Les pirates essaient de se faire passer pour une autorité afin d’inciter l’utilisateur à payer une rançon sous peine de se faire condamner pour un crime comme la détention d’images pornographiques ou à caractère pédophile par exemple.

Les crypto-ransomwares

Ces malwares chiffrent les données de l’utilisateur en modifiant l’extension des documents. Ainsi, ceux-ci sont illisibles par votre ordinateur. Le pirate fournit ensuite des instructions de paiement afin de récupérer la clé de déchiffrement qui vous rendra accès à vos fichiers.

Les pirates demandent généralement à ce que les paiements soient effectués en Bitcoin ou dans toute autre crypto-monnaie afin d’éviter de se faire repérer par les autorités.

Comment lutter efficacement contre les ransomwares ?

L’une des solutions les plus efficaces pour se protéger des ransomwares consiste à s’équiper d’un logiciel de type Anti ransomware. Ces solutions ont pour objectif principal d’analyser les emails ainsi que les pièces jointes afin d’y détecter les éventuels logiciels malveillants.

En attaquant le problème à la source, il est possible d’éviter l’installation d’un malware sur votre ordinateur. Par ailleurs, ces solutions peuvent également être utiles afin d’éviter les attaques de phishing.

Pour ceux qui ont quelques connaissances en informatique, sachez qu’il est recommandé de procéder à une sauvegarde régulière de votre système. Ainsi, en cas d’attaque, il est possible de restaurer vos données comme si de rien n’était.

Sachez toutefois, qu’il est important de conserver la sauvegarde de votre système sur un disque dur externe ou sur une partition séparée afin d’éviter que cette sauvegarde ne soit chiffrée également par le ransomware.